Aujourd’hui, nous débutons une semaine consacrée au thème de la maîtrise. La première question est de distinguer ce que sont le contrôle et la maîtrise.
Une année de prises de conscience avec Écoute Ton Corps, jour 218.
Semaine 32, lundi.
Pour ceux qui préfèrent écouter ou regarder, la même chose en vidéo par ici.
Ce sont deux notions qui, pour certains ou d’un regard global, peuvent être très similaires voire identiques. En fait, à mon avis, c’est vraiment différent. C’est d’ailleurs ce que nous suggère Lise Bourbeau aujourd’hui dans son exemple.
Je vais essayer d’approfondir cet exemple, cette différence, pour justement faire sentir l’écart qu’il y a entre contrôle et maîtrise.
Je vous propose de commencer par le contrôle. Le contrôle, c’est finalement lorsque nous cherchons à être sûrs du résultat que nous allons avoir en limitant tous les risques. Si l’objectif principal c’est celui-là, l’objectif “minimal” est celui-ci, nous allons tout faire pour atteindre cet objectif, et rien d’autre. En gros, dans le contrôle, nous limitons les risques. Le but est de prendre le moins de risque possible pour atteindre un objectif, aussi petit soit-il, mais que nous sommes sûrs d’atteindre parce que nous aurons écarté tous les risques.
Lorsque nous sommes dans la maîtrise, il y a un espèce de lâcher-prise. Nous sommes conscients de ce que nous savons faire, du contexte, des dangers qu’il y a mais, quelque part, nous tentons notre chance. Nous sommes maîtres de nous: nous savons ce que nous sommes capables de faire, et compte-tenu du contexte au moment où se produit l’action, nous estimons que nous pouvons tenter cela. Il y a une prise de risque. Et plutôt que de limiter les risques, nous sommes conscients qu’ils existent, nous visons un objectif qui sera supérieur à celui atteignable dans le contrôle (pour nous).
Celui qui est dans le contrôle réduit l’ambition de son objectif pour être sûr de l’atteindre. D’ailleurs, ce qui fait que lorsqu’il n’y arrive pas, tout s’effondre. En écartant tous les risques un à un, il était sûr de sa décision mais quand il rate son objectif, cela provoque une profonde remise en question. En effet, malgré tous les contrôles mis en place, ça a échoué. Il ne contrôle donc pas et maîtrise encore moins alors qu’il en avait l’illusion.
Dans le côté maîtrise de soi, nous prenons conscience de tous les risques (ou pas, mais peu importe) sans pour autant essayer de tous les bloquer par des mesures particulières. Si l’objectif est atteint, étant plus ambitieux, nous aurons appris plus de choses. SI ce n’est pas le cas, tant pis: nous avons pris la décision en (pleine ?) conscience d’aller au-delà de notre zone de confort et nous avons engendré de l’expérience. Évitant de tout prévoir, de tout anticiper, nous évitons de nous heurter à la situation que nous n’avions pas prévue, celle qui fait tout s’effondrer.
En somme, celui qui est dans la maîtrise prend des risques que celui qui est dans le contrôle ne prendra jamais.
Comme chaque jour, je vous souhaite une belle journée et, surtout, prenez soin de vous.
Vivez vous aussi l’expérience du livre Une année de prises de conscience avec Écoute Ton Corps de Lise Bourbeau:
