Un Esprit Vagabond

Est-ce que je maîtrise ? (ETC#01-223)

Allez, aujourd’hui nous allons aller faire un truc qui bouscule un peu, il faut être prêt à le faire: nous allons aller voir nos amis, nos connaissances, les personnes qui nous connaissent bien, pour confronter notre vision de notre maîtrise dans les différents domaines que nous avons évoqué. Nous leur demandons leur avis, autant ceux que nous maîtrisons bien que ceux que nous ne maîtrisons pas.

Une année de prises de conscience avec Écoute Ton Corps, jour 223.
Semaine 32, samedi.

Pour ceux qui préfèrent écouter ou regarder, la même chose en vidéo par ici.

Donc là, pas grand chose à dire si ce n’est d’être humble et être dans l’écoute. Quand nous allons voir une personne, quand nous choisissons cette personne, c’est parce que nous avons confiance en elle, en son avis, en ce qu’elle va nous dire. Je pense qu’il est même, suivant les personnes, parfois important de la mettre en confiance. Ne pas hésiter à lui dire quelque chose comme :
– Hé bien écoute, j’ai besoin de ton avis, éventuellement un peu brut de décoffrage, cru…
placez la formule qui vous ressemble
– Je vais écouter ce que tu vas me dire. Je vais essayer de ne pas réagir, de ne pas contester ce que tu vas me dire pour en prendre note, et puis y repenser et voir si, effectivement, je suis du même avis que toi ou pas.

Je ne pense pas qu’il soit nécessaire de donner notre avis sur les différents domaines. Quoique, cela peut ouvrir le débat ou en tout cas délier la langue de votre interlocuteur. Commencez par dire “Bah voilà, dans ce domaine je pense que dans ce domaine-là et celui-ci je m’en sors bien. Par contre, celui-là et cet autre, non, pas vraiment…”.

Nous pouvons avoir de sacrées surprises !

Nous pouvons nous être complètement plantés (par rapport à la vision de la personne, hein !): nous pouvons être perçus comme pas du tout maîtres dans certains domaines dans lesquels nous nous sentons dans une maîtrise relative ou carrément à l’aise, et cela peut même être l’inverse. Cela peut être surprenant. Ce sera assurément enrichissant.

Quoiqu’il en soit, que ce soit dans un sens ou dans l’autre, toujours rester humble et accueillir ça avec le sourire ! Nous demandons un service à l’autre, qui n’est pas forcément évident parce que nous ne lui demandons certes pas de nous juger mais de nous dire ce qu’il observe ou perçoit de nous. Cependant, la frontière avec le jugement peut être très ténue, voir inexistante pour certains avec ce genre de questions. Donc, prenez ça avec le sourire, le plus posément possible.
Privilégiez une ambiance chaleureuse. Évitez le formel, le truc strict qui va bloquer tout le monde et va surtout apporter de la tension et vous porter à vous raidir, à contester, à rejeter, à réfuter… Cela rendrait l’expérience un peu lourde et désagréable pour tout le monde. Alors que si c’est chaleureux, si c’est léger, détendu, cela sera beaucoup plus facile et il se pourrait même que la personne que vous interrogez vous retourne la question en vous demandant ce que vous pensez d’elle.

Ce qui est important, du coup, c’est d’accepter (donc, de l’humilité). Remettez éventuellement en perspective ce qui vous est dit par rapport à ce que vous savez être très différent entre la personne en question et vous-même. Vous pourrez alors vous nourrir de cette matière pour corriger l’image que vous avez de vous-même.

 

Comme chaque jour, je vous souhaite une belle journée et, surtout, prenez soin de vous.


Vivez vous aussi l’expérience du livre Une année de prises de conscience avec Écoute Ton Corps de Lise Bourbeau: