Aujourd’hui, nous continuons à explorer la notion de maîtrise. Cette fois, nous allons nous attarder un petit peu du côté de nos limites et voir comment confronter le concept et l’idée d’être maître de soi, d’atteindre la maîtrise, à justement toutes ces choses qui, finalement, nous empêchent d’être ce que nous aimerions être.
Une année de prises de conscience avec Écoute Ton Corps, jour 220.
Semaine 32, mercredi.
Pour ceux qui préfèrent écouter ou regarder, la même chose en vidéo par ici.
Je pense que chacun de nous le sait, nous avons tous des limites. Elles sont différentes pour chacun de nous dans tous les domaines que l’on peut envisager, regarder… auxquels nous pouvons penser. Ces limites font que, parfois, nous prenons des décisions qui sont finalement contraires à nos besoins ou à nos envies. Je vous rappelle que Lise Bourbeau dit que la maîtrise de soi c’est finalement se laisser guider par ses envies, être conscient des risques, être conscient des conséquences négatives que pourrait avoir cette prise de risque si nous n’atteignons pas les objectifs visés, mais nous sommes maîtres puisque nous choisissons nous-même, nous ne nous laissons pas guider par nos peurs, et nous allons dans la direction qui nous semble être la meilleure pour nous.
Cependant, parfois, il arrive que nous ne sachions pas le faire. Pourquoi ? Parce que nos peurs sont plus grandes que nous l’imaginons et nous ne parvenons pas à les dépasser. Parce que nous n’avons pas les connaissances (les savoir-faire, savoir-être, etc.) pour atteindre cet objectif et du coup nous pouvons renoncer à atteindre un objectif supérieur pour rester dans un cadre plus près du contrôle mais qui n’est pas forcément un cadre contrôlé en revoyant un peu à la baisse l’objectif initial. Par ce que ce jour-là nous ne sommes pas en pleine possession de nos moyens, pour diverses raisons (fatigue, contexte…) qui peuvent être elles aussi liées à des peurs. Mais peu importe.
Quand nous en sommes là, quand nous nous sentons limité bien que nous ayons confiance en nous mais que nous nous disons “non, ça c’est vraiment trop loin”, est-ce que cela va à l’encontre de la maîtrise de soi ? Je ne pense pas. Je ne le pense pas parce que le simple fait de reconnaître que c’est au-delà de notre limite (limite située au-delà de notre zone de confort), c’est être conscient de ses limites maximales, de l’énergie que nous avons à consacrer à cette action aujourd’hui, à ce moment-là… en bref, être maître de soi. Non ?
Nous avons clairement défini que nous voulons sortir de notre zone de confort, que nous souhaitons atteindre un objectif ambitieux, faire quelque chose d’inédit pour nous. Mais cet objectif-là est peut-être trop ambitieux, le pas est peut-être trop grand pour nous aujourd’hui dans ces contions-là. Du coup, réviser son objectif (et en le maintenant hors de la zone de confort) c’est se respecter soi-même et nous sommes dans la maîtrise de soi.
Je ne parle pas du fait de rester dans sa zone de confort, de rester dans la zone que l’on définit est qui est vraiment l’endroit où on est hyper à l’aise parce que dans ce cas, rien ne change, rien ne bouge. Nous allons quand même aller chercher à pousser un peu les limites mais peut-être pas autant qu’envisagé de prime abord.
‘fin bref, c’est mon avis, aujourd’hui.
Comme chaque jour, je vous souhaite une belle journée et, surtout, prenez soin de vous.
Vivez vous aussi l’expérience du livre Une année de prises de conscience avec Écoute Ton Corps de Lise Bourbeau:
