Après avoir travaillé sur nous sur le thème du changement, et plus précisément sur l’identification des domaines dans lesquels nous avons du mal à accepter le changement (pourquoi, quelles sont les peurs, que pouvons-nous faire pour aller vers le changement… ?), nous regardons aujourd’hui comment nous accueillons le changement chez les autres.
Une année de prises de conscience avec Écoute Ton Corps, jour 231.
Semaine 33, dimanche.
Pour ceux qui préfèrent écouter ou regarder, la même chose en vidéo par ici.
Pourquoi faisons-nous cela ? Hé bien tout simplement parce que c’est l’application de la méthode du miroir. Si nous acceptons assez facilement le changement chez les autres, chez nos proches, il n’y a aucune raison que nous ne puissions pas l’accepter chez nous.
Accepter de changer
Accepter de changer, ou plutôt ne pas accepter de changer. C’est un des freins que nous allons essayer de lever. Parce que, derrière, il y a tout ce que nous avons vu auparavant : il y a toutes les peurs, dont les 4 principales manifestations dont je vous ai parlé au cours de la semaine. Et pour le coup, aller voir comment nous accueillons le changement chez les autres, quel que soit le domaine, quelle que soit sa nature (le comportement, la vision de la vie, esthétiques…), nous donne un indice sur quels sont nos difficultés aussi d’accéder au changement et de l’accepter, ce changement.
Quelle est votre position ?
Si vous acceptez volontiers le changement chez les autres, leurs évolutions… Banco ! Autorisez-vous vous aussi à évoluer, à être acteur de ce changement et à faire partie de ce qui fait que la vie est un mouvement.
Si vous vous rendez-compte que vous avez du mal à accepter les changements, et je pense que ce sera sur une partie du spectre, il y a surement plein de choses que vous acceptez déjà de voir changer (en tout cas, je vous le souhaite). Concentrez-vous sur cette autre partie, celle qui pose problème, en vous demandant :
Pourquoi est-ce que je n’accepte pas ce changement ?
Pourquoi est-ce que cela m’irrite ?
Pourquoi est-ce que cela coince ?
…
Pourquoi ?
Quelle démarche adopter ?
Il y a plein de gens qui disent que le pourquoi n’est pas forcément la bonne démarche. Je suis d’accord. Cela dépend de chacun.
Cela peut aussi être une démarche adaptée dans certains cas. En nous demandant pourquoi, puis le pourquoi du pourquoi, pourquoi, pourquoi… jusqu’à arriver à la chose qui vraiment nous gêne, nous irrite, et ainsi la mettre en lumière. Puis l’ausculter, la tirailler dans tous les sens et éventuellement voir d’où cela vient. Est-ce toujours pertinent ? Est-ce que cela m’apporte toujours quelque chose d’avoir cette peur ? Et ensuite pouvoir faire sauter ce blocage, le déconstruire et déconstruire tous les réflexes que nous avons bâtis sur cette base.
Une autre philosophie est de dire “arrête de te poser la question du pourquoi, laisse venir“. Le but est de ne pas être prisonnier de la sphère mentale pour être uniquement dans le ressenti. Cela dépend des personnes. J’ai personnellement une facilité à aller vers le pourquoi même si je m’entraîne aujourd’hui à aller uniquement vers le ressenti. Il s’agit alors de s’interroger sur le fait que cela nous plaise ou non. Le fait que cette personne ait changé de coiffure, au final, est-ce que cela me déplaît ? Quand je regarde cette personne, avec sa nouvelle coiffure, qu’est-ce que cela me fait ? Comment est-ce que je me sens ? Et acceptez ce qui vient. Est-ce agréable, désagréable, neutre ?
Il y a certainement d’autres façons de faire mais celles-ci sont les deux que je pratique. Elles me permettent de mieux connaître mes réactions face à l’univers (enfin, face à tout ce qui se passe). Petit à petit, lorsque vous l’appliquez au changement, à toutes les perturbations qu’il génère, cela montrera que vous êtes capables d’accepter le changement à l’extérieur. Et, du coup, si vous l’acceptez pour les autres, acceptez-le pour vous. Et vice versa.
Comme chaque jour, je vous souhaite une belle journée et, surtout, prenez soin de vous.
Vivez vous aussi l’expérience du livre Une année de prises de conscience avec Écoute Ton Corps de Lise Bourbeau: