Un Esprit Vagabond

Le changement ? (ETC#01-225)

Aujourd’hui, nous commençons une semaine consacrée au changement. Et la première question est finalement d’observer quelle est notre attitude face au changement.

Une année de prises de conscience avec Écoute Ton Corps, jour 225.
Semaine 33, lundi.

Pour ceux qui préfèrent écouter ou regarder, la même chose en vidéo par ici.

En préambule, Lise Bourbeau nous dit que nous sommes dans une période de changement, de grand(s) changement(s). Du coup, il est naturel et normal que nous soyons nous-même et notre entourage confrontés à des changements.

Cette façon d’aborder les choses me dérange un peu parce que cela fait appel à des croyances, à des courants [d’idées] qui circulent (fin du calendrier Maya, passage dans l’aire du Verseau…). Et je ne souhaite pas débattre ici et maintenant du bien-fondé et de la réalité de ces considérations. Du coup, cet angle d’attaque me semble étonnant.

Cependant, si nous nous référons aux écrits bouddhistes, il y a quelques chose qui ressort et à quoi m’a fait penser la question du jour:

Il n’y a rien de constant si ce n’est le changement.

C’est plutôt là-dessus que je vais m’appuyer aujourd’hui pour parler du changement.

Pourquoi ? Hé bien tout simplement parce que, pour moi, la vie est un mouvement. Donc, forcément, quand il y a mouvement, il y a changement. Cela peut être un mouvement assez répétitif qui amène donc à un changement, disons limité, mais c’est le contraire de l’immobilité. Et je pense que c’est plutôt sur cette thématique-là que les paroles de Bouddha étaient posées.

Du coup, il y a forcément des changements et nous avons forcément une attitude, une réaction, face au changement. Et là, je parle des changements dans toute leur ampleur. S’agissant de la question inaugurale de la semaine, balayons large.

Nous connaissons très bien le phénomène de résistance au changement. Nous n’aimons pas que notre environnement change parce que nous perdons nos repères. Et le changement, c’est ça, une perte de repères. Si nous sommes plus ou moins aventureux, plus ou moins souples, plus ou moins confiants en nous-même, nous allons plus ou moins nous opposer au(x) changement(s).

S’opposer au changement, cela peut prendre plusieurs formes. Cela peut être lutter contre le changement, presque physiquement. Cela peut aussi être critiquer tout ce qui est nouveau, tout ce qui est différent de ce dont nous avons l’habitude, tout ce qui est différent de ce à quoi nous pensons, et, des façons de faire, des idées… différentes.
A partir du moment où nous sommes contre, où nous critiquons, où cela nous ennuie… c’est pour moi l’expression d’une résistance au changement. Nous nous opposons à ce mouvement-là.
A partir du moment où nous sommes surpris, où nous prenons en considération (et nous pouvons le faire sans pour autant être d’accord), où nous ne nous opposons pas ni ne dénigrons ce qui vient, nous ne sommes plus dans la résistance au changement. Nous sommes alors dans l’accueil. Et puis, pour soi, aligné, centré, en pleine maîtrise de soi, nous pouvons nous exprimer et dire si cela nous plaît ou pas.

Le but aujourd’hui est d’essayer de sonder, d’avoir un premier regard sans autre question pour nous aiguiller sur des points particuliers, sur la question suivante:

Quelle est notre attitude face au changement ?

Comme chaque jour, je vous souhaite une belle journée et, surtout, prenez soin de vous.


Vivez vous aussi l’expérience du livre Une année de prises de conscience avec Écoute Ton Corps de Lise Bourbeau: