Être spontané, cela peut être bien. Bah oui, trop spontané, ce n’est pas ce qu’il y a de mieux non plus. Autant nous l’acceptons des enfants (et encore, pas à longueur de temps, désolé…), autant c’est difficile à accepter de la part d’un “adulte”. Voyons-voir aujourd’hui ce que nous pouvons faire avec une touche de rationalité…
Reprenons le fil de la spontanéité… Toutes les idées qui en sont issues ne sont pas forcément bonnes. L’intellect est là pour le vérifier avant de trouver éventuellement les moyens et conditions de mise en œuvre. Il répond à plusieurs questions: quand la mettre en œuvre ? comment ? Ce n’est pas parce qu’une idée vient qu’elle peut être réalisée tout de suite: elle peut nécessiter une préparation ou des conditions qui ne sont pas encore présentes.
Elle peut également s’avérer être mauvaise dans le sens où elle peut mener à un résultat différent attendu, avec un peu de recul, ou même provoquer des conséquences non désirées (par exemple, mettre un œuf au four à micro-ondes pour le faire cuire, dans sa coquille). Et d’ailleurs, cette idée, est-elle en accord avec moi ? En d’autres termes, prends-je cette décision par amour pour moi ou par peur de quelqu’un ou de quelque chose ?
Nous voici arrivés à la question du jour: comment est-ce que je me sens à l’idée d’utiliser ma partie rationnelle pour manifester ce que je veux ? Ici, manifester ce que je veux signifie mettre en œuvre les idées que je souhaite réaliser, mais vous l’aurez certainement compris.
J’ai personnellement une réponse en deux parties que je détaille ici. Dans les grandes lignes, d’un côté je trouve et, d’un autre côté, je me demande à quel point ma rationalité est l’instrument des mes peurs, croyances, etc.
Comme chaque jour, je vous invite à vous poser la question pour vous-même.
Que vous la fassiez ou non, je vous souhaite une belle journée !